Je n'ai pas l'esprit de compétition. Je ne l'aurai jamais. J'aime aider celui qui en a besoin, j'aime dialoguer, échanger et j'ai apprécié quand on m'a aidée (surtout cette année, ma section était super pour ça).
Je n'ai pas l'esprit de compétition et pourtant j'ai obtenu tous mes diplômes avec mention. Mais pour le concours, cela s'est gâté. Je n'avais pas compris qu'il ne fallait pas décoller de ses bouquins et cours et au lieu de dire: "je suis capable de l'avoir, je vais finir par avoir le niveau", il aurait mieux valu que je me dise: "peu importe mes compétences, l'essentiel est de tout faire pour battre le voisin, pour me hisser dans les premières places".
Si j'avais compris ça plus tôt, je ne me serais pas acharnée. Ou j'aurais fait un travail sur moi-même pour me mettre dans cet esprit-là. Ca ne doit pas être compliqué, les étudiants de prépa y sont préparés dès leur obtention du baccalauréat. Les élèves de l'enseignement privé le sont tout autant.
Je n'ai aucune intention de lutter contre un autre écrivain public. Parce qu'il s'agit d'un métier de passion et que l'on peut avoir des activités préférées. Certains aimeront les récits de vie, d'autres les biographies. Et parce que tout est une question de feeling avec le client: le contact peut très bien passer avec moi et pas avec un autre confrère. Donc, écrivains publics qui passaient par ici, n'ayez aucune crainte! Continuez votre chemin sans vous soucier de moi car nous avons le même objectif: faire de l'écrit un "bel ouvrage".