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l'aventure de l'écriture
9 août 2009

incertitudes

Il est de plus en plus fréquent que les jeunes ne savent plus quoi faire de leur vie. Il y a pire: devoir renoncer à son projet initial pour diverses raisons et ne plus savoir quoi faire.

Mon parcours est classique: études supérieures à la fac (bac+3). Aucun problème. J'ai tous mes diplômes avec mention. 

Ensuite, passage d'un concours. Echec. Je recommence. Echec. Encore échec. Je ne serai donc pas prof dans l'Education Nationale, même si j'aime enseigner et même si j'y ai travaillé en parallèle de mes études (mais aucune perspective d'évolution de ce côté-là).

Retour sur les bancs de la fac. Bac+4 obtenu avec mention, sans suivre vraiment les cours car je travaille à côté (il faut bien vivre).

Constat: que faire? Un bac+5 avec un stage en alternance 3 jours par semaine en entreprise, un mémoire à écrire, des cours à suivre en essayant d'en rater le moins possible.

Points positifs: des enseignants passionnés, une promo motivée, une bonne cohésion de groupe (mais l'an prochain, chacun sera occupé avec la rédaction de son mémoire et des projets différents).

Points négatifs: je n'ai pas de lieu de stage, je ne sais pas vraiment vers quel domaine me diriger, je ne sais pas où diriger mes recherches (je ne suis pas de la région où j'étudie), je n'ai pas eu le "déclic", je ne suis donc pas super passionnée même si à long terme, ce genre de master pourra générer des possibilités d'embauche intéressantes, je tarde, je tarde et j'attends je ne sais quoi.

Précisions: cette année, au niveau professionnel, j'ai découvert l'univers de la documentation scolaire et cela m'a plu. Et je me demande si je ne devrais pas continuer dans cette voie (on dit souvent qu'on revient toujours à ses premiers amours et moi, les miens, ce sont les livres et la littérature...). Non pour un CAPES documentation car les places sont chères mais plutôt pour être documentaliste d'entreprise (une licence pro se prépare via le CNED).

Je voudrais également compléter ma licence avec une mention FLE. Je serai amenée dans un futur plus ou moins proche à vivre à l'étranger ou dans les DOM-TOM et enseigner le français langue étrangère me plairait bien. Ce ne sera peut-être pas si évident avec un D.U FLE mais j'ai une licence de lettres à côté.

Actuellement, les débouchés du master me paraissent flous: il y a une marge entre consultant en formation dans les entreprises, responsable de formation, formateur de formateurs dans les domaines de l'enseignement, le médico-social, l'insertion, la culture, le sport...

L'essentiel pour moi est d'avoir un métier mais évidemment, puisque j'ai un master 1, autant faire le master 2 donc si j'opte pour faire le D.U FLE et la licence pro ressources documentaires en 1 an, je ferai le master l'année suivante. Ce sera donc un master tourné vers l'enseignement du FLE ou sur l'utilisation des TICE dans l'enseignement, ce qui, en fin de compte, est proche de l'ingénierie de la formation, domaine que j'ai étudié cette année.

Etudier par correspondance ne sera pas pour autant une raison de chômer car en parallèle, je donnerai toujours des cours particuliers (le côté pédagogique sera donc présent) et je développerai mon activité d'écrivain public, si possible à distance. 

Pour l'instant, je penche donc pour cette solution mais si ma recherche de stage s'avère fructueuse, il est possible que je continue dans l'ingénierie de la formation et non dans le FLE ou la documentation.

Dans tous les cas, je pense aux perspectives d'embauche futures et je me dis qu'avec plusieurs cordes à son arc n'est pas si mauvais que cela, c'est d'ailleurs même très utile pour concevoir et évaluer des plans de formation...

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Commentaires
S
Vous avez raison, jackie brown, et j'ai rectifié mon erreur parce qu'il est en effet possible que j'aille dans les DOM-TOM ou dans un autre pays.<br /> Vous êtes la première à rectifier et je vous en remercie. Un blog se développe aussi avec la contribution d'autres personnes.
J
Désolée mais j'ai été choquée par la phrase "Je serai amenée dans un futur plus ou moins proche à vivre à l'étranger (mais dans les DOM-TOM)..." <br /> C'est la France, pas l'étranger.
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  • Le récit n'est plus l'écriture d'une aventure, mais l'aventure d'une écriture (Jean Ricardou). L'écriture ou l'aventure où tout est permis...Peut-on tout se permettre en écrivant? Ce blog sera consacré à l'écriture dans tous ses états, en tout sens.
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