test d'orientation

Outre la perspective d'être écrivain public, j'ai aussi d'autres cordes à mon arc comme on dit et cette année surtout, j'ai appris que dans le type de métier que j'envisage, il est bon d'avoir "plusieurs casquettes". Bon. Cette année, j'ai eu deux employeurs dont un pour qui j'aurai en tout fait trois types d'activités donc je crois qu'être "multi-casquette", je sais ce que c'est.

Suite à cela, je m'interroge tout de même à propos de mon avenir car si je suis indéniablement attirée par tout ce qui touche à l'écriture, il faut reconnaître que sans formation préalable (et même avec formation d'ailleurs), on gagne difficilement son pain.

Je suis quelqu'un d'assez indépendant et je ne supporte donc pas l'idée de dépendre de quelqu'un financièrement. Vous comprendrez donc que je n'espère pas faire du métier d'écrivain public mon métier unique, mais je compte bien évidemment le faire avec sérieux, avec passion même (mais pas toujours, car il y aura des hauts et des bas comme dans tout métier).

En bref, face à mes interrogations, j'ai tout simplement fait un test d'orientation. Pas le genre de test que l'on trouve au CIO, non, mais tout simplement sur Internet. Sans trop y croire toutefois, juste pour essayer et même pour me conforter dans l'idée: "oui, en fait, c'est bidon". Eh ben, non. J'ai été bluffée.

Il fallait répondre aux questions à choix multiples en donnant ce qu'on préférait parmi trois activités proposées et ce qu'on aimait le moins, le tout sur une vingtaine de questions. J'avoue que parfois, j'ai répondu par défaut. Toujours est-il que les résultats ont montré que les trois secteurs d'activité qui me correspondent le mieux sont: médecine/santé (bof, je ne suis pas très scientifique), enseignement/formation (ce à quoi je me destinais à l'origine), action sociale/emploi (pourquoi pas?) et que les 20 métiers présentés me plaisent.

Il y a une liste générale et aussi une liste classée par durée d'études. Si je prends la liste qui va jusqu'au bac et la liste qui va jusqu'à bac+5, le métier pour lequel je serais faite (je mets au conditionnel tout de même car au fond, c'est un test virtuel et je n'y crois pas non plus à 100%) est...écrivain public (100%). Chercheur en sciences humaines est aussi très bien placé et peut-être que je le deviendrai un jour.

Quoi qu'il en soit, il paraît que je suis investigateur, créatif (à 75%), social (à 65%), ce qui sont des bons points pour être écrivain public mais je ne suis pas d'accord avec le fait que je sois peu entreprenante (à 15% seulement) mais peut-être est-ce la qualité qui me correspond le moins par rapport aux qualités précedemment citées.

Il y a toujours une marge d'erreur possible mais je retire ce que j'ai dit: les tests n'ont pas toujours l'air bidon...

Comments

[Kitseti]

Où l'as-tu fait ? Peux-tu nous (me) communiquer le lien ?

Je suis de passage sur ton blog après ton passage sur le mien. Merci de ton commentaire (le deuxième) !

Moi aussi je suis en période de questionnement sur mon avenir, comme tu as pu le voir, mais c'est bien longtemps après mes études.

Ces phases sont récurrentes dans la vie et on apprend à chaque fois. C’est difficile de faire le tri entre ce qui est vraiment important pour soi et ce qui est le plus facile ou répond aux attentes des autres (parents mais aussi employeurs). On voit une description de poste et on pense « ça, je peux le faire » et on le veut. On y arrive et c’est gratifiant, mais pas forcément épanouissant, du moins pas sur le long terme, si ce n’est pas ce qui nous correspond.
Parfois, cependant, on a besoin de l’expérience concrète pour réaliser si quelque chose nous correspond ou pas. Théoriquement, les choses sont claires, mais le vécu peut-être différent et dépend ensuite aussi du microcosme où l’on est embauché et évolue : les relations avec les collègues, les perspectives internes, l’environnement de travail, etc.

Bon chance et bon courage pour la suite.

[Béné]

que lorsqu'on est indécis, il faut effectivement puiser dans ce qui passionne le plus pour aider à faire le tri. Un métier c'est l'activité qui nous accapare dans un long temps, autant si l'on en a la possibilité qu'il soit source d'épanouissement. Et que lorsqu'on est jeune, il faut veiller à ne jamais perdre de vue une ou des portes de sorties car au fil du temps, il n'est pas rare de ressentir le besoin de faire autre chose...
Ecrivain public est un métier riche en rencontres!